Bruxelles, 25 juin 2021. La Fédération européenne One of Us exprime sa profonde déception et regrette le résultat du récent vote sur le rapport Matić par le Parlement européen. Ce rapport attaque directement le principe de subsidiarité et abandonne ostensiblement la voie du respect des droits humains fondamentaux, comme le droit à la vie, contenus dans le traité de l’Union lui-même et dans les traités internationaux.
Le président de la Fédération One of Us, Jaime Mayor Oreja, souligne que l’approbation de ce rapport Matic est « un non-sens, une aberration sur la pente glissante de la promotion de la culture de mort. Ils n’ont pas raison ceux qui l’ont voté, ils n’ont pas non plus de raisons d’avancer dans cette crise de civilisation. Ils sont en train de gagner dans cette avancée mais ils échoueront sûrement tôt ou tard car ce modèle qu’ils proposent nous conduit au désordre total, au chaos ».
La présidente du Mouvement Italien pour la Vie, Marina Casini affirme que « le résultat du vote sur le rapport Matic est très frustrant car il montre à quel point l’Europe, qui a contribué au développement du monde, est tombée dans une crise profonde, se transformant en tombeau des droits de l’homme. Cependant, ce résultat ne doit pas nous conduire à capituler, mais plutôt à une plus grande mobilisation des énergies pour faire resplendir le vrai visage de l’Europe : le visage de la dignité de chaque personne dès sa conception et des droits fondamentaux à la vie et à la liberté de conscience qui en découlent ».
Ignacio Garcia Juliá, président du Forum espagnol de la famille déclare pour sa part : « Il est clair que la culture de la mort se répand à travers l’Europe face à l’indolence et à l’indifférence de ceux qui doivent défendre la vie. Cependant, face à cette attaque contre la vie et la dignité humaine, nous devons répondre avec un objectif fort de mobilisation et la promesse à la société européenne que toutes ces lois et politiques anti-humanistes seront renversées plus tôt qu’ils ne le pensent. »
Cornelia Kaminski, présidente fédérale Allemagne d’Action to Live Right for All exprime sa déception face à « l’attaque que ce rapport porte au principe de subsidiarité et au respect de la souveraineté des États membres. Encadrer le droit à l’avortement et à la maternité de substitution dans le cadre de la lutte de l’Union européenne pour l’égalité des sexes est la première étape vers l’établissement de lois européennes contraignantes pour tous les États membres qui favoriseront l’avortement, mettront fin à la liberté de conscience pour les médecins, à la liberté de religion pour les hôpitaux et le personnel et la liberté d’expression pour les ONG luttant contre le meurtre d’enfants innocents à naître ».
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