La révolution sexuelle et procréatique redessine les contours de la parentalité postmoderne. L’article examine la notion d’« enfant désiré » en la confrontant aux logiques de la procréatique. L’instrumentalisation de l’enfant à naître nous confronte à la place qu’occupent les pertes prénatales précoces dans la psychologie individuelle et collective. La clinique psychopathologique de la survivance périnatale offre une piste pour mesurer ces effets. L’« enfant désiré » de la société procréatique ne bénéficierait pas de l’accueil sécurisant que l’on croit : bien au contraire, il serait exposé à une forme de violence sociale. Ces données méritent d’être prises en compte pour comprendre la parentalité postmoderne.
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