Rémi Brague : « La santé du corps se pervertit quand on la sépare de la santé de la société »
« Les faits humains n’ont-ils pas nécessairement, et donc toujours, une di-mension morale ? Parler de « biologique » est devenu aujourd’hui une façon de discréditer ce dont on parle en le coupant de cette dimension morale qui est essentielle à l’humain. La crise n’avait d’ailleurs rien de purement biolo-gique, puisqu’une contagion suppose des rapports entre les hommes, donc une société. »