L’information en temps de pandémie
Le temps est venu de tirer les leçons que le confinement nous a laissées. L’une de ses leçons, est la valeur du recueillement, être en silence. Il y a des choses à dire et d’autres sur lesquelles il faut se taire.
Observatoire de la dignité de la personne humaine en Europe
Le temps est venu de tirer les leçons que le confinement nous a laissées. L’une de ses leçons, est la valeur du recueillement, être en silence. Il y a des choses à dire et d’autres sur lesquelles il faut se taire.
Un autre effet de la crise sanitaire est que le virus physique nous empêche de voir encore plus le virus moral, dont nous subissons les effets depuis des décennies, voire des siècles. Nous faisons beaucoup plus attention à ce qui tue le corps qu’à ce qui détruit l’esprit.
Lorsqu’un Front de rupture est capable d’émerger, de s’installer en gouvernement, d’enterrer notre transition démocratique et surtout de remplacer un ordre social par un autre, rien n’arrive par hasard ou de manière improvisée, encore moins comme une apparente maladresse.
Le philosophe et théologien se penche sur le désarroi provoqué par la quasi-suspension des rites religieux pour cause d’épidémie. Nous sommes en train de déconstruire les lois non-écrites qui fondent notre civilisation, dit-il, mais dans le confinement imposé qui s’est abattu sur l’Europe entière comme un long Samedi saint, l’espérance seule nous sauvera.
Ni bio ni éthique, le projet de loi que les sénateurs sont appelés à voter ne protège pas la dignité de l’embryon mais l’intérêt des chercheurs, analyse Jean-Marie Le Méné, président de la Fondation Jérôme-Lejeune, dans une tribune publiée dans l’hebdomadaire Valeurs actuelles.
Le CCNE s’est donné pour fonction, dans le dispositif actuel, d’encadrer les « avancées » scientifiques et technologiques. Ce terme utilisé par son président présuppose qu’il y a un sens de l’histoire et qu’il faut travailler à ce que ces « avancées » n’entrent pas en conflit avec la conscience commune de la société.
L’Europe est en crise, sociale, économique, politique, démographique. Peu nombreux sont les intellectuels qui s’interrogent sur le vide spirituel et moral qui en est peut-être la cause profonde, et qui tentent de l’empêcher de produire ses effets destructeurs. Unir leurs travaux dans le cadre d’un Observatoire de la dignité de la personne humaine en Europe est la mission que s’est donnée la plateforme culturelle européenne One of Us, qui se réunit à Saint-Jacques-de-Compostelle le 19 octobre prochain.
Une nouvelle génération de droits de l’homme voit le jour, argumente l’historien du droit Guillaume Bernard, qui n’est plus appuyée sur une conception naturelle de l’homme mais seulement sur sa capacité à s’émanciper et se déconstruire lui-même.
plate-forme que nous lançons veut tirer au clair la conception de l’homme sur laquelle repose notre civilisation.